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 Quand des riens font un tout

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Rei
Nouvel Arrivant
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Rei


Féminin Nombre de messages : 13
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Armes : Sabre qui prend l'apparence d'une dague - le Double sceptre
Pouvoir : Métamorphose animale - Contrôle des 6 éléments - Energie Angélique et Démoniaque
Date d'inscription : 02/08/2007

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MessageSujet: Quand des riens font un tout   Quand des riens font un tout Icon_minitimeSam 4 Aoû - 18:16

Quand des riens font un tout..
Rien à comprendre, tout à lire et peut-être dire.
Se laisser emporter par les mots comme un courant contre lequel on ne peut lutter. Se contenter de dériver sur une grève de phrases futiles mais empreintes de sentiments, d'émotions. Des sens cachés là où on ne les attend pas, des incompréhensions qui persistent.
Un monde de mystères, où les mots sont rois ...


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Le voici, le voilà. Mon roman en cours d'écriture, sans titre bien entendu et qui a inspiré l'histoire de Rei.
Le premier paragraphe est un délire personnel et comme je l'aimait bien je l'ai insérer à l'histoire. C'est un peu le prologue du roman.
Les textes en rouges sont ceux en cours de ré-écriture. Une partie "explications" est à venir pour aider à comprendre le contexte de l'histoire.
Bien sûr, je mettrais à jour le texte en fonction de ce que j'écrirais. Sur ce, je vous laisse.
Bonne lecture.



Chapitre 1 : Une évasion enflammée


.Sombre.-.Glaciale.-.Hostile.-.Terrifiante.-.Impénétrable.-.Ecoeurante.-.Insignifiante.-.Fantomatique.
Voilà comment décrire en quelques mots le lieu où je suis, cet endroit où je vis depuis d’interminables années. Mais il suffirait de rajouter une pincée d’adjectifs, une poignée d’expressions et d’un soupçon de phrases pseudo poétiques, de mélanger énergiquement le tout et cela donnerait naissance à ce qui ressemblerait à une frêle jeune fille tournant autour de la quinzaine. Mais seulement en apparence, car si l’extérieur serait plutôt « normal », l’intérieur, lui, serait tout le contraire.
Et ça, ça serait moi. Moi et rien d’autre. Moi et personne d’autre.

Oui, cette pièce était obscure, certes pas autant que le cœur de la jeune fille qui s’y trouvait, mais il y faisait tellement sombre qu’on se serait cru dans un four. Pourtant l’adolescente ne semblait pas s’en soucier fixant tour à tour la lourde porte de bois et la minuscule ouverture qui tenait lieu de fenêtre. Enfin, l’endroit où elles se trouvaient car l’obscurité de la pièce était telle que la jeune fille devait bien être la seule à connaître leur emplacement exact.
Offrant son visage aux minces rayons de soleil qui perçaient à travers le mur, elle semblait n’être qu’une innocente et pure enfant qu’on aurait punie, enfermée dans une pièce trop sombre pour ne pas être effrayante.
Sa peau, aussi pâle comme la lune, reprenait des couleurs sous les timides rayons de lumière dont la danse n’était qu’éphémère. Ses paupières étaient closes, cachant des yeux vairons couleur du sang et du ciel. Et l’ardent rougeoiement de sa chevelure l’enveloppait d’une aura fantomatique, qui la rendait irréelle mais en même temps dangereusement terrifiante.
Une bourrasque de vent s’engouffra soudain dans la sombre pièce provoquant un bruit étrange, semblable à un cri. Un cri, cri de souffrance, cri de haine, entre l’humain et l’animal, pas un appel à l’aide, juste une façon de dire que l’on existe.
« Relèves-toi, brise ces chaînes insignifiantes et pars. Pars loin d’ici, canalises la rage qui naît en toi et enfin tu pourras enfin vivre … »
Un grondement sourd résonna dans la pièce comme un écho en pleine montagne, grondement qui semblait provenir de l’intérieur même de la jeune fille. Celle-ci soupira vaguement puis se redressa doucement. Une fois debout elle ferma les yeux un instant comme pour se concentrer et tira progressivement sur les chaînes qui l’emprisonnaient dans cette étroite cellule. Leurs extrémités se mirent à rougeoyer et elles finirent par céder quelques secondes plus tard. L’adolescente secoua ses poignets faisant clinquer les bouts de chaînes qui restaient accrochées, elle attendit plusieurs minutes avant de se diriger vers la lourde porte, dernier obstacle à son évasion. Posant sa paume droite sur la porte, les yeux fermés et l’air extrêmement concentrée, il semblait que rien ne se produisait. Soudain la porte se volatilisa, une mine satisfaite se dessina sur le visage de l’adolescente qui, sans plus tarder, sortit de la pièce tout en songeant qu’elle n’y reviendrait sûrement pas. « On ne sait jamais … »
Inspectant du regard le lugubre couloir dans lequel elle s’avançait, la jeune fille avait un air sadique peu rassurant et quand elle frappa par trois fois dans ses mains, ses yeux semblèrent s’illuminer et ses cheveux volaient derrière elle comme si le vent soufflait violemment dans le couloir. Une aura de flammes s’était formée autour d’elle, accentuant son côté démoniaque et fantomatique. Puis tout cessa aussi brusquement que ça avait commencer, tout redevenant normal dans le couloir. L’adolescente avait repris sa marche maintenant plus rapide quand un ronflement se fit entendre, loin derrière elle mais elle ne se retourna pas. N’entendait-elle pas ce bruit menaçant ?? Ou bien l’ignorait-elle ?? Toujours est-il que rien en elle ne trahissait la peur. Rien. A mesure qu’elle avançait, le bruit se rapprochait, et le fond du couloir semblait s’illuminer révélant enfin la cause de ce bruit.
Le bâtiment prenait feu. On distinguait à présent des portes sur des côtés du couloir, les portes d’anciennes cellules vides depuis longtemps. Depuis son arrivée, à vrai dire.
Le brasier l’avait rattrapé à présent et les flammes entouraient la jeune fille qui, toujours indifférente à ce qui se passait autour d’elle, poursuivait son chemin à travers ce lieu hostile à tout individu. « Avancer, avancer tel une machine, aller droit devant sans réfléchir. Ne pas ralentir, ne pas faiblir. »

« - Non, s’il vous plaît … »
Les doubles portes qui devaient s’ouvrir sur la liberté étaient toutes proches d’elle quand un cri l’arrêta net.
« - S’il vous plaît, je ne veux pas mourir ici. Non, pas ici … s’il vous plaît … »
C’était une voix enfantine, que la peur faisait trembler, une voix accompagnée de sanglots qui aurait ému n’importe qui. Ou presque.
L’adolescente hésita un instant puis retourna sur ses pas traversant la fournaise, sa silhouette brouillée par la chaleur et les flammes. On ne distinguait plus rien et soudain l’incendie augmenta faisant exploser le bâtiment. Le souffle de l’explosion fut si puissant que les arbres qui entouraient ce bâtiment se courbèrent jusqu’à toucher le sol certains furent même déracinés. Ce n’est que quand tout redevint calme qu’une silhouette se redresse, se décidant enfin à bouger. « Tu vois, je te l’avais dit. Tu ne crains rien ni personne quand je suis avec toi. Mais au présent nous ne serons plus seuls … »
Le jour commençait à tomber sur les ruines encore fumantes, tout s’assombrissait et le froid se faisait sentir. Y compris notre jeune évadée et son "nouveau" protégé. Ou plutôt sa protégée car c’était une fillette d’une dizaine d’années que l’adolescente portait dans ses bras. Mais brusquement elle cala ce corps encore inerte sur son dos avant de disparaître dans l’obscurité de la forêt. Comme un lapin qui détalerait en entendant un renard.
« - S’éloigner. S’éloigner au plus vite d’ici. S’éloigner à tout prix. » se répétait-elle inlassablement. Elle se déplaçait si vite que les arbres étaient flous, sa vitesse était telle qu’on ne pouvait fixer son regard nulle part à moins de vouloir attraper un violent mal de tête. Poursuivant sa course folle, la jeune fille avalait les kilomètres sans montrer le moindre signe de fatigue ne s’arrêtant que de temps à autre pour vérifier que personne ne la suivait.

« - Maître, j’ai de mauvaises nouvelles pour vous.
- Puis-je savoir de quoi il s’agit ?
- Et bien ... c’est le centre de rééducation et formation en frontière du territoire ennemi. Un incendie violent s’est déclaré et a fait exploser le bâtiment.
- Qu’est-"Elle" devenue ?
- Nous ne savons pas encore, maître. Mais j’ai envoyé des hommes pour la chercher avec pour ordre de vérifier tous les endroits de la région.
- Bien. Tu as fait du bon travail, Tsuyoshi mais il faudrait que tu ailles me chercher Daïchi. C'est dans des moments comme celui-ci que j'ai besoin de mon bras droit.
- Bien maître.
- Cette perte contrarie grandement mes projets … »


Chapitre 2 : Rencontre imprévue

Enfoncée loin dans une grotte aux parois humides, la fugitive avait trouvé le lieu idéal pour s’abriter. De plus cette grotte se situait dans la roche d’une petite cascade où coulait un mince filet d’eau qui abreuvait pourtant un grand nombre des habitants de la forêt où se trouvait cette cascade. Un lieu stratégique pour la jeune fille qui pourrait assurer ainsi sa nourriture ainsi que celle de la fillette qu’elle avait sauvée des flammes. Elle l’avait allongée sur le sol froid et humide de la grotte le temps d’aller faire un tour dans la forêt avoisinante. Elle s’arrêta d’abord devant la cascade, s’agenouilla écoutant avec délice le bruit de la chute d’eau. La jeune fille se pencha en avant, découvrant son reflet dans l’eau. Une adolescente aux longs cheveux noirs comme les ailes d’un corbeau et aux yeux vairons lui faisait face, elle n’avait pas l’air fatiguée mais juste figée, emprisonnée dans une armure de glace. Du bout des doigts elle caressa cette substance froide et fluide que l’on appelle eau, laissant apparaître sur son poignet l’un des ses tatouages. Celui-ci, d’inspiration japonaise, représentait un dragon qui s’enroulait autour du poignet droit de sa propriétaire et avait un frère jumeau sur le gauche. Elle ne connaissait pas encore leurs origines ni ce qui les rendait si vivants mais comptait bien le découvrir très bientôt.
L’adolescente se releva doucement pour rejoindre la grotte où sa petite protégée qui dormait toujours. Un sourire protecteur apparu sur son visage, mais il disparut bien vite. Les sentiments n’avaient pas de place dans son cœur. Elle s’adossa à la roche, les jambes repliées contre sa poitrine entourées de ses bras et posa son front sur ses genoux. Un soupir s’échappa de ses lèvres, elle avait retrouvé sa liberté perdue mais on allait sûrement la rechercher. Enfin ce n’était pas vraiment un problème, elle saurait leur échapper et au pire elle les reverrait d’où ils venaient.
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